⋆.ೃ࿔*:・
when the sun is going down
i feel you coming closer
counting in the dark, i feel at home.
and i'm still holding on
to a light in the sky
a dance in the night, aurora
⋆.ೃ࿔*:・
PATRONYMES :
and shey said let there be light, where there cannot be. (...) ;
a u r o r aÂGE ET DATE DE NAISSANCE :
in her mid-thirties (33-35 yo)ORIGINES :
françaises (à modif. en fonction du fc pris ofc).
GENRE ET PRONOMS :
femme cisgenre, pronoms féminins.ÉTAT CIVIL ET ORIENTATION :
workaholic
épouse de son taff;
hétéro ou bi/pan.
OCCUPATIONS :
détective au sein du ptpd; folie furieuse d'une justice en détresse. tragédie qui lui fend le cœur depuis sa plus tendre enfance. l'image d'une cité, la leur, également devenue
la sienne, écorchée au plus profond de ses dévotions passées. âmes en peine par millier à sauver, ou tenter par tous les moyens; énigmes insolubles aliénantes qu'elle finira bien par décortiquer un matin?? et cette pétale si délicate que pure,
d'espoir, qui virevolte par tous les vents et tangue par toutes les marées.
have faith. personne n'y croit, aurora l'a fait.
LIEU DE VIE :
au choix.
L’ALIGNEMENT :
libre d'interprétation.
TYPE DE PERSONNAGE :
humaine.GROUPE :
passenger.
:copyright: av. memories and icons managaarm.
you were too fair to bloom on earth.
A F T E R G L O W l'azur voit l'ombre d'une sculpture mosaïque se colorer au chrysocale des grands secrets. en plein soleil, la pénombre étouffe le temps ; subsiste en coin du tableau, les reliefs doux d'un visage angelin, rêveur, serein... tragique
dites-vous? l'esquisse d'un sourire emprunt d'espoir infini
ment stupide, d'une brisure de faïence au cœur d'un silence
troublanc. aurora, elle est ce brin de lumière indéchiffrable qui habite chacun des murs du comico lorsque son parfum subtile indique son passage récent dans les locos. elle a ce quelque chose peut-être un peu naïf mais lourdement puissant qui en fait rire noir certains de ses collègues, et en étonne (ou jalouse?) le restant. parce qu'elle croit fermement pouvoir aider le maximum de victimes, pouvoir résoudre le maximum d'enquêtes plus tordues et affreuses les unes des autres. parce qu'elle se tue à la tache sans sombrer dans les méandres de la rancœur, de la rage... qu'elle a en pitié. parce qu'elle fait ce que peu sont capables de faire.
elle croit. en la rédemption. en la bonté humaine.et voit. ce que personne n'imagine plus exister. dans les yeux crevés par les tempêtes enneigées inlassablement essuyées du boss déséquilibré, le commissaire karill, bien entendu, pour
desservir le plus grand nombre des concitoyens de p'town; grand homme énigmatique pour qui elle a toujours eu de l'estime, du respect et surtout... ce petit quelque chose qui étreint le palpitant un peu trop fort, qui fige le regard et le temps, mais qui n'en a aucunement le droit. mentor ignoré, mentor malgré lui, mentor inaccessible. image du roi déchu qui se bat désormais en fou décapité. il a été tout pour elle, quand elle n'a jamais sembler compter pour lui. . .
lorsqu'il était encore détective et elle simple officier, elle était déjà l'ombre de ses enquêtes, quémandeuse de la moindre attention qu'il puisse lui donner, de la moindre aide qu'elle puisse lui apporter. parce qu'il avait de grands idéaux de justice, qu'il se battait avec courage, qu'elle voulait devenir comme lui; mais qu'il n'assumait rien de tout ça. tandis qu'elle le savait, elle,
que c'était quelqu'un de bien, son détective.à cette même période, il a disparu sans un mot du jour au lendemain, quelques jours après un mystère tournant autour d'un vieux détective de la brigade qu'elle n'appréciait pas beaucoup; elle n'en a jamais su davantage, sur cette histoire... et quand il est revenu quelques années après, karill,
son karill; elle ne l'a pas reconnu. quand il est revenu, qu'il s'est installé nonchalamment à ses côtés autour de la tablée pour le briefing journalier. il lui a offert un sourire carnassier.
et elle a su. qu'elle ne saurait jamais rien discerner du personnage sous le masque, maintenant qu'il s'en était taillé une peau. qu'il n'était plus que l'ombre d'un roi abandonnant sa couronne. demeurait rien de plus que sa vieille certitude lui trottant dans la tête depuis le premier jour... parce qu'il fallait bien croire en quelqu'un, fallait bien y voir le bien??
le temps a passé, elle est devenue ce qu'elle a toujours rêvé;
pour le meilleur. nécessairement. détective, l'obsession et le perfectionnisme qu'elle a ficelé avec. qui lui ont offert généreusement de
l'anxiété, qu'elle peine à voir et accepter.
aurora, au sein d'une cité éprise par les ombres de la monstruosité humaine, tu ne vois pas, comme tu te fais du mal à rêver...quand karill est devenu commissaire, elle a bien vu dans son regard que ce n'était pas tellement une demande de sa part. il n'a jamais été de ceux à courir après les promotions, à vouloir diriger quoique ce soit de plus que sa gueule de solitaire; chien-loup ou chien-fou, il foutait la merde à sa manière, résolvait ses enquêtes des façons les plus étranges, mais n'a pas été un coéquipier hors-pair. et n'a jamais prétendu l'être. elle en a fait les frais, à l'époque. ne lui en a pas voulu. pourquoi faire? aujourd'hui, il est plus inaccessible que jamais. enfermé dans une bulle d'autorité d'ultraviolence sur un commissariat qui s'est façonné avec les manœuvres à son image complètement incontrôlable. un zoo,
son zoo, comme il aime à l'appeler. et aurora se demande, s'il n'a jamais été fier de ce qu'elle est devenue, de ce qu'elle fait au quotidien, s'il n'a jamais vu quoique ce soit d'autre en elle qu'une énième emmerdeuse trainant un peu trop dans ses pattes depuis la nuit des temps. et ça l'anéanti de prendre conscience de certains conneries; le cœur qui s'agite un peu trop quand il rit,
sincèrement,
simplement, et c'est rarement. le cœur qui manque un battement, quand il fronce les sourcils, quand il s'inquiète rien qu'une milliseconde, rien qu'un instant, pour lui, pour elle, pour eux, pour n'importe qui, pourvu qu'il montre rien qui il est vraiment. l'histoire d'une seconde. qu'il en a quelque chose à foutre. que ça a de l'importance. qu'il reste de l'espoir. (qu'il y croit encore, lui aussi??)
parce que c'est quelqu'un de bien, son commissaire. qu'il n'y voit rien, mais qu'elle le sait. et qu'
elle continuera d'y croire.